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Série Au Fil de l'Epée. Bouvines (1214) et Worringen (1288). Deux des plus importantes batailles rangées du XIIIe siècle.
Epées Souveraines - Bouvines 1214 - Worringen 1288Epées Souveraines est le 12ème module de la série Au fil de l’épée. Il couvre deux des plus importantes batailles rangées du XIIIe siècle, Bouvines (1214) et Worringen (1288), où les chevaliers comme les piétons ont joué un rôle important. Equilibrées, en termes d'effectifs et de valeur des troupes engagées, les deux batailles sont également décisives dans leurs impacts, tant pour les vainqueurs que pour les vaincus. Bouvines et Worringen ont par ailleurs joué un rôle particulier dans le développement du sentiment national français pour la première et belge pour la seconde.Bouvines, 27 juillet 1214
Au cours de l’été 1214, Philippe Auguste est aux prises avec une coalition dirigée contre lui par Otton IV, l'empereur romain germanique. Le roi de France a rassemblé de son côté ses vassaux, notamment le duc de Bourgogne. Les deux armées comptent sans doute moins de 10 000 combattants : environ 9 000 pour Otton et un peu plus de 7 000 pour Philippe. La bataille s'engage sur l'aile gauche de l'armée d'Otton, où Ferrand le comte de Flandre est battu par Eudes, le duc de Bourgogne et par Frère Guérin. Sur l'autre aile, le combat est plus équilibré. Du côté de l'armée royale, Robert de Dreux doit lutter pied à pied contre Guillaume Longue-Epée et Renaud Dammartin qui menacent le pont de Bouvines. Mais c'est au centre que la décision va se faire. Comptant sur sa nombreuse infanterie, Otton cherche à capturer Philippe II en dirigeant son attaque sur la personne du roi. Les chevaliers français chargent également en direction d'Otton qui est désarçonné par Enguerrand de Coucy. Mais bientôt Philippe est également mis à terre. Les hommes d'armes et les chevaliers des deux camps s'affairent à protéger et à sauver leurs souverains. Du côté du roi de France, on agite l'Oriflamme pour redonner du courage aux combattants. A la longue, les chevaliers de Philippe finissent par pousser leur avantage. Le dimanche de Bouvines se solde par une victoire décisive du roi de France : 170 chevaliers ennemis sont occis, 128 autres sont capturés et rançonnés et les pertes de la piétaille se chiffrent au dessus du millier. La victoire de Bouvines est également à l'origine du développement d'un véritable sentiment national dans le déjà vieux royaume capétien.
Worringen, 5 juin 1288
La bataille oppose une coalition formée autour de Siegfried II l'archevêque de Cologne, qui voit d'un mauvais œil la montée en puissance du duc de Brabant. Siegfried obtient le soutien d'Henri VI de Luxembourg, du frère de ce dernier, Waléran Ier, comte de Ligny, et d'Adolphe le comte de Nassau, pour aller défendre Renaud de Gueldre. De son côté, Jean de Brabant rassemble autour de lui les comtes de la Marck, de Loon, de Tecklembourg et de Waldeck, qui cherchent à s'émanciper de l'influence de l'archevêque de Cologne, ainsi que quelques chevaliers français, comme Hugues et Guy de St Pol. Les deux armées, renforcées par des milices communales, des paysans et des sergents, sont de force à peu près égale : 4 800 combattants pour le duc de Brabant, dont 2 300 cavaliers, 4 200 pour l'archevêque de Cologne dont 2800 cavaliers. Les bourgeois de Cologne ont de leur côté pris fait et cause pour Jean de Brabant. Bien que malmené initialement sur son flanc gauche, le duc de Brabant parvient à rétablir la situation grâce à ses chevaliers qui chargent en rang serré, tout en conservant une relativement bonne coordination avec l'infanterie. Le point culminant de la bataille, qui dure jusque dans l'après midi, a lieu lorsque Henri VI de Luxembourg jette sa lance et son épée pour tenter d'attraper à bras le corps Jean de Brabant, pour mieux le désarçonner. Henri reçoit alors un coup mortel. Après ces combats acharnés, Jean de Brabant remporte une grande victoire qui permet l'émergence d'un puissant duché de Brabant intégrant désormais le Limbourg.Echelles du jeu Unité : 1 point de force pour 100 combattantsEchelle de la carte : 200 m par hexagoneDurée d’un scénario : 8 à 10 tours, en 3 ou 5 heuresComplexité : 6 / 10.Jeu vendu sous pochette.Epées Souveraines est un jeu Canons en Carton.Auteur : Frédéric Bey. Graphismes : Pascal Da Silva.Dédicace possible de l'auteur sur simple demande.
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